Pourquoi
s’occuper plus spécialement des filles ?
La
condition des petites filles au Bénin est
étroitement liée au statut de la femme dans la
société africaine.
Préparées
dès le plus jeune âge à assumer le
rôle de futures épouses et de
futures mères, les fillettes vont
généralement peu à
l’école.
- Elles doivent
soulager leur mère dans les tâches quotidiennes,
trouver et faire à manger.
-
Elles doivent s’occuper des petits frères et
soeurs, le dernier accaparant la mère.
- Elles doivent
faire du petit commerce pour ramener un peu d’argent
à la maison, travailler dans les champs.
Parfois trop nombreuses à la maison,
certaines finissent
« domestiques » à
la ville, sort peu enviable.
PANI
entretient des relations régulières avec des
sœurs responsables d’un
dispensaire à Porto-Novo, Bénin. Celles-ci
peuvent aussi accueillir
trente-cinq fillettes pour leur permettre d’aller
à l’école.
Beaucoup
sont de petites orphelines, enfants de familles très pauvres
(connues
par les sœurs), ou petites filles dont les mères
sont en prison et qui
seraient emprisonnées avec elles, sans
possibilité de scolarité.
Cette
année, les sœurs n’hébergent
que 24 fillettes, faute de moyens (505 €
par enfant et par an pour la pension à
l’internat). Sur les 24,
seulement 4 familles peuvent payer intégralement la
scolarité. Les
fillettes sont nourries, logées. Deux jeunes filles (
Pélagie et
Justine) et une dame (maman Rita, la cuisinière) encadrent
les enfants.
Un maître d’école vient 3 fois par
semaine pour assurer des études
personnalisées dirigées.
Sœur Amala, une religieuse, aide aux
devoirs le soir et s’occupe d’une
manière générale des enfants.
Les fillettes sont âgées
de 5 à 12 ans et peuvent rester là 6 ans
(durée de l’école primaire).
Nous
vous proposons par le biais du parrainage, de donner la
possibilité à
des fillettes d’aller régulièrement
à l’école, de rentrer le soir dans
un milieu accueillant sans être surchargées de
tâches ménagères et
d’apprendre ainsi le minimum pour se débrouiller
dans la vie.